2013-06-01 Appel unitaire du meeting du 1er juin 2013 clôturant les assises du Collectif des 39

• Pour citer le présent article :http://goo.gl/QZgHC ou http://psychiatrie.crpa.asso.fr/336

Document du samedi 1er juin 2013
Article mis à jour le 10 février 2020

Nous renvoyons au site du Collectif des 39 contre la nuit sécuritaire : http://www.collectifpsychiatrie.fr/

Programme des Assises pour une hospitalité en psychiatrie, 31 mai et 1er juin 2013 : http://www.collectifpsychiatrie.fr/…

Vous pourrez lire, sur cette mobilisation inter-organisations, un article du Monde du 15 juin 2013, titré : « Le plan autisme provoque la fronde de certains professionnels de la psychiatrie » : http://abonnes.lemonde.fr/societe/a…


L’APPEL DES 1000APPEL UNITAIRE DU MEETING DU 1er JUIN 2013

POUR UN AUTRE PLAN AUTISME 2013

POUR LE RETRAIT DE LA RECOMMANDATION DE L’HAS SUR L’AUTISME

Pour signer cette pétition, cliquer sur ce lien : http://www.hospitalite-autistes.org…
 

L’annonce du plan autisme était attendue par les professionnels et les familles : le manque de moyens en termes de places et de personnels entraîne de tels dysfonctionnements, de tels délais d’attente, de telles ruptures de prise en charge, et de telle souffrance parentale qu’il était urgent et indispensable de proposer un plan présentant une grande ambition.

Or si on retrouve dans ce plan quelques points attendus (comme le dépistage précoce), les moyens supplémentaires alloués sont dérisoires et ne règleront aucuns des graves problèmes de pénurie.

Mme Carlotti, ministre déléguée en charge du dossier, a accompagné l’annonce de ce plan par des propos inacceptables à l’égard des approches fondées sur la psychanalyse. Ces propos s’appuient sur les recommandations de la HAS et structurent le plan Autisme 2013 d’un seul point de vue, sans nuance, niant les critiques, les communications et les travaux les plus récents.

Les recommandations de la HAS, Haute Autorité de Santé, ne font pas consensus, elles se parent d’une scientificité qui n’est en rien démontrée, ce que la revue Prescrire dans son numéro d’avril 2013 a très bien énoncé. Elles obèrent les choix éclairés des professionnels comme des familles. La pluralité des approches est nécessaire en face d’une réalité psychique complexe, celle de chaque sujet en souffrance, qui ne saurait se réduire à une seule dimension, à un seul registre de la connaissance et du savoir. Nous demandons donc le retrait des recommandations de la HAS.

Qui plus est la confusion continue d’être entretenue entre les plans éducatifs, pédagogiques et thérapeutiques.

Le plan Autisme 2013 organise les préconisations dans le parti pris d’un seul point de vue exclusif, non recevable. Ces recommandations se fondent en fait sur une lecture idéologique et normative de l’autisme pour dénoncer des recherches et des pratiques qui n’auraient pas fait leurs preuves.

Aujourd’hui c’est de l’autisme qu’il s’agit, mais le risque est inévitable d’une généralisation de la méthode suivie pour ce plan à l’ensemble du champ éducatif, pédagogique et soignant. Alors demain un plan pour les troubles bipolaires ou la schizophrénie ? Il n’y aura plus de maladies seulement des anomalies à corriger ?

Nous ne voulons pas d’une HAS qui par ces recommandations univoques interdit l’esprit du doute nécessaire à l’approche scientifique et à la recherche, qui ne saurait restreindre son effort de façon unidimensionnelle.

Nous ne voulons pas d’une HAS qui interdit la prise en considération des pratiques soignantes, éducatives et sociales qui ont fait leurs preuves et sont approuvées par des familles qui n’ont pas été entendues, alors qu’elles dénoncent les excès d’approches uniques quelles qu’elles soient.

Nous ne voulons pas d’une HAS, outil de l’État. Le choix et la nomination des dirigeants de cet outil par l’exécutif de l’état confirment sa dépendance. Les proximités avec l’industrie pharmaceutique signent une orientation thérapeutique. Cette HAS n’est indépendante ni de l’État ni du monde pharmaceutique.

Nous ne voulons pas d’une HAS dont les recommandations empêchent la pensée des professionnels et des citoyens et autorisent les politiques à imposer au bout du compte ce qui s’apparente à une science d’état.

Nous ne voulons pas non plus d’une HAS qui par ces recommandations orientent les formations initiales et continues des professionnels du soin et des travailleurs sociaux de ce seul point de vue, niant ainsi une des compétences premières de ceux-ci à savoir l’accueil de la personne en souffrance, de la personne en difficulté, en attente d’une attention et d’une écoute avant les réponses thérapeutiques, éducatives et sociales indispensables. Ne plus penser sa pratique pour un professionnel, fait de celui-ci un agent de l’ordre social et non plus un soignant. Ne plus exercer son libre arbitre dans la rencontre singulière, c’est se soumettre à une autorité bureaucratique.

Nous réaffirmons la nécessité d’un engagement fort de l’État par un débat préalable à la promulgation d’une loi cadre pour la refondation de la psychiatrie de secteur et les moyens de la mettre en œuvre avec les professionnels, qu’il s’agit de former à la complexité, et avec les usagers qui sont aujourd’hui partie prenante, pour une psychiatrie fondée sur l’hospitalité et non sur la ségrégation et le formatage.

L’empêchement de penser, donc de créer, pour les patients, pour les professionnels, et pour les familles, est une atteinte à la démocratie et à la culture.

C’est pour cela que nous tous ici réunis appelons au retrait de la recommandation de l’HAS sur l’autisme, au retrait de ce plan Autisme et à la remise en cause de cette HAS Là !


Communiqué de presse du Collectif des 39 et des CEMEA, sur les assises pour l’hospitalité en psychiatrie du 31 mai et du 1er juin 2013

5 juin 2013 - Collectif des 39 contre la nuit sécuritaire.
 

Les assises citoyennes pour l’hospitalité en psychiatrie et dans le médico-social organisées par le collectif des 39 et les CEMEA dans le but d’engager un travail de réflexion clinique et politique ont été un immense succès.

Elles ont été une réussite tant par le nombre des participants (près de mille), que par l’hétérogénéité de ceux-ci. En effet, toutes les catégories socioprofessionnelles du sanitaire et du médico-social, des mères, des pères, des frères, des enfants de patients, des patients, des élus, des gens de la culture et du spectacle, des citoyens se sentant concernés, se sont retrouvés pour témoigner ensemble de leurs vécus et de leur vision de l’hospitalité pour la folie et de ses impasses dans le sanitaire et le médico-social.

Ces assises ont commencé, il y a un an, à la suite du meeting de Mars 2012, par un appel à témoignages. Cet appel, largement entendu par tous les usagers (au sens Bonnaféen du terme) de la psychiatrie et du médico-social, a permis de construire et de donner la forme et le ton de ces assises : un style très vivant et participatif dans une ambiance chaleureuse et engagée.

Un immense laboratoire, découverte de points de vue habituellement inaccessibles, permis par cette ouverture et une qualité d’écoute de tous les participants-acteurs quel que soit leur statut.

Cette transversalité, offerte par la mise en forme de ces assises, a porté ses fruits. Les prises de parole se sont faites dans la justesse et la retenue, décrivant pour certains, des situations parfois dramatiques et terribles d’inhospitalité des services publics, sans basculer dans la déploration. Les hospitalisations sous contraintes, les contentions, les mises en pyjama deviennent de plus en plus systématiques. Mais aussi, les contraintes de plus en plus fortes exercées sur les professionnels par les processus d’évaluation et d’accréditation, par la normalisation des pratiques et des formations soumises aux recommandations réductrices et simplistes extrêmement critiquables de la HAS.

Malgré la pression de plus en plus forte d’une bureaucratie envahissant tous les actes, sous prétexte de traçabilité et de risque zéro, plusieurs collectifs ont présenté leurs expériences créatives de résistance, nous encourageant tous à inventer et ne pas céder à la destruction. Il s’agit de soutenir le désir de construire une autre psychiatrie plus humaine, tenant compte des difficultés et des impasses dans laquelle la psychiatrie et le médicosocial se trouvent.

Il s’agit aussi de dépasser les clivages administrativo-économiques, en reconnaissant la dimension soignante des structures médicosociales et leur nécessaire réarticulation avec la psychiatrie.

Un immense chantier collectif et inédit, à contre-courant des dérives actuelles d’hyper-protocolarisation des pratiques et d’assujettissement des patients et des professionnels à ces diktats vient de s’ouvrir et va se poursuivre. Le travail d’élaboration collective ne fait que commencer, certains ateliers vont continuer à se réunir et une autre rencontre est prévue pour le 16 novembre à la Maison de l’Arbre à Montreuil.

Les assises se sont terminées le samedi après-midi par un meeting, passant du politique, de la vie quotidienne, à un engagement dans la politique.

Un appel des mille, a été voté à l’unanimité. Cet appel demande le retrait de la recommandation sur l’autisme faite par la HAS et donc le retrait de ce troisième plan autisme qui s’appuie sur cette recommandation. Les participants aux assises, rejoints par de nombreuses organisations et d’autres militants sont venus dire non à cette HAS de plus en plus discréditée et appeler le gouvernement à plus de discernement dans ces décisions.

En cas de maintien de ces mesures discriminatoires et inacceptables, les 1000 participants du meeting ont décidé d’organiser une manifestation à la rentrée.


Le Monde, 15 juin 2013 : Le plan autisme provoque la fronde de certains professionnels de la psychiatrie

LE MONDE | 15.06.2013 à 09h31 - Par Catherine Vincent

Source : http://abonnes.lemonde.fr/societe/a…
 

Semaine après semaine, la grogne monte parmi les professionnels de la psychiatrie, après l’annonce, le 2 mai, du troisième plan autisme. Samedi 15 juin après-midi, nombre d’entre eux devaient participer à la manifestation pour le droit à la santé organisée, à Paris, à l’appel de la CGT et de l’Union syndicale Solidaires. Qu’ils soient psychiatres, psychologues, infirmiers ou éducateurs, tous ces soignants, réunis dans le « Collectif des 39 contre la nuit sécuritaire », revendiquent une psychiatrie « humaniste » que ce plan gouvernemental, selon eux, contribue gravement à remettre en cause.

Doté de 205 millions d’euros (18 millions de plus que le précédent), le plan autisme 2013-2017 entérine avec force les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS). Publiées en mars 2012, celles-ci préconisent prioritairement « une approche éducative, comportementale et développementale », basée notamment sur des apprentissages répétés.

Une petite révolution dans un pays où la prise en charge de ce grave trouble du comportement, notoirement insuffisante, incombe pour l’essentiel à la pédopsychiatrie hospitalière. Et où la guerre fait rage, plus que partout ailleurs, entre tenants des approches psychanalytiques, qui, pour la HAS, « n’ont pas fait la preuve ni de leur efficacité ni de leur absence d’efficacité », et comportementalistes.
 

« MENACES POUR L’ORGANISATION DES SOINS »

Provocation ? Maladresse ? Lors de la présentation de ce troisième plan, la ministre déléguée chargée des personnes handicapées, Marie-Arlette Carlotti, a en tout cas mis le feu aux poudres. Fustigeant la psychanalyse au profit des « méthodes qui marchent », elle a ajouté : « que les choses soient claires : n’auront les moyens pour agir que les établissements qui travailleront dans le sens où nous leur demanderons de travailler ». Plus encore que le rapport de 120 pages présenté ce jour-là, ce sont ces mots qui ont déclenché la colère des experts.

« Assortie de tels propos, l’annonce du plan s’accompagne donc de menaces pour l’organisation des soins : le service public, dans ses domaines sanitaire et médico-social, se retrouve en position d’accusé, laissant le champ libre à un système privé qui mettra en péril la pluralité et la coordination nécessaire des interventions », s’alarment le 24 mai, dans un communiqué commun, le Syndicat des psychiatres des hôpitaux et la Société de l’information psychiatrique.

Trois jours plus tard, c’est au tour du professeur Bernard Golse, chef du service de pédopsychiatrie de l’enfant et de l’adolescent de l’hôpital Necker (Paris), de se déclarer, dans une lettre adressée à la ministre de la santé et des affaires sociales, Marisol Touraine, « scandalisé » par ce plan qui fait « l’apologie du tout éducatif ».
 

« LA PLURALITÉ DES APPROCHES EST NÉCESSAIRE »

« Quelle autre discipline médicale accepterait de voir l’État lui dicter ses contenus d’action ? Pensez-vous vraiment que les cardiologues accepteraient que l’on vienne choisir à leur place le médicament de l’infarctus du myocarde ? », lui demande-t-il. Au-delà des susceptibilités et des querelles d’écoles, c’est la diversité des approches en matière de prise en charge qui est ici en jeu. Lors des Assises citoyennes pour l’hospitalité en psychiatrie, organisées à Villejuif (Val-de-Marne), les 31 mai et 1er juin, par le Collectif des 39, le plan autisme est ainsi revenu sur le devant de la scène. Un texte collectif, dit « Appel des 1 000 », y a été adopté, demandant sa révision.

« La pluralité des approches est nécessaire en face d’une réalité psychique complexe, celle de chaque sujet en souffrance, qui ne saurait se réduire à une seule dimension, à un seul registre de la connaissance et du savoir », affirment ses signataires, en rappelant que les recommandations de la HAS « ne font pas consensus ». Ce que confirme, dans son numéro d’avril 2013, la revue médicale Prescrire. Réputée pour son indépendance, celle-ci a passé au crible la méthode dite du « consensus formalisé » selon laquelle le guide de la HAS a été élaboré. Ce guide « privilégie les méthodes cognitivo-comportementales et écarte les autres approches sans argument solide », conclut-elle, pointant un choix « exclusif et mal étayé », qui « n’aide pas les soignants de premier recours ni les familles à faire des choix éclairés ».

« Ce plan est un pur produit de la pensée novlangue, dicté par des opposants farouches à la psychanalyse et à la pédopsychiatrie de service public », résume quant à lui le professeur Pierre Delion, chef du service de psychiatrie de l’enfant et l’adolescent du CHRU de Lille. Un constat que partage Mireille Battut, pour qui « le plan a sélectionné dans les recommandations de la HAS ce qui concerne les méthodes éducatives sans dire un mot de la thérapeutique ». Cette mère d’un jeune garçon autiste a fondé l’association La main à l’oreille, en août 2012, qui compte aujourd’hui environ 200 membres. Le 11 juin, ils ont adressé une lettre à Mme Carlotti, lui demandant de modifier son plan de façon à « permettre aux familles d’exercer un choix éclairé parmi des options diverses ».


Le Figaro - 1er avril 2013 : Contre l’approche psychanalytique, le Gouvernement entend enfin promouvoir des stratégies éducatives et comportementales.

Par Delphine Chayet - le 01/04/2013.

Source (Le Figaro) : http://sante.lefigaro.fr/actualite/…

(Note par le CRPA : Ce sont ces déclarations de la Ministre déléguée aux personnes handicapées, Mme Marie-Arlette Carlotti, sur le 3e plan ministériel sur la prise en charge de l’autisme, cumulées au restant du contexte en la matière, qui ont provoqué la mobilisation des professionnels de psychiatrie et de santé mentale ici évoquée).
 

Contre l’approche psychanalytique, le gouvernement entend enfin promouvoir des stratégies éducatives et comportementales.

Face à l’approche psychanalytique, qui demeure privilégiée dans la prise en charge de l’autisme en France, le gouvernement entend dorénavant promouvoir les thérapies validées scientifiquement. C’est tout l’objet du troisième plan autisme, dont les grandes lignes doivent être présentées ce mardi soir par la ministre déléguée aux Personnes handicapées. Marie -Arlette Carlotti s’appuie sur le rapport publié en mars 2012 par la Haute Autorité de santé (HAS), qui recommande une prise en charge fondée sur une approche éducative et comportementale. Si elles sont précoces, des interventions de ce type permettent d’améliorer le langage et les facultés cognitives des enfants, mais aussi de faire régresser les symptômes de l’autisme.

Troisième du genre, le plan interministériel porte sur la période 2013 à 2017. Il vise à remodeler l’ensemble de la prise en charge des enfants autistes : repérage dès l’âge de 18 mois, diagnostic, éducation renforcée et aide à la scolarisation. « Aujourd’hui, la situation est catastrophique dans notre pays, s’indigne Florent Chapel, délégué général du collectif autisme. Seuls 10 % des enfants bénéficient d’une prise en charge adaptée et vont à l’école. Les adultes sont, quant à eux, enfermés dans des hôpitaux psychiatriques et des centres, ou bien rendus à leurs parents sans aucun accompagnement. » Environ 100 000 jeunes de moins de 20 ans sont concernés en France.

Le plan vise tout d’abord à améliorer la détection des enfants autistes dès l’expression des premiers signes d’alerte, alors que le diagnostic n’intervient pour l’heure qu’à l’âge de 6 ans en moyenne. « Or on sait que plus la prise en charge est précoce, plus l’enfant a de chances de voir sa situation s’améliorer », observe Florent Chapel. Un vaste programme de formation des personnels de la petite enfance (puéricultrices, assistantes maternelles, médecins, éducateurs, enseignants…) doit donc être mis sur pied. Des informations sur l’autisme seront introduites dans les carnets de santé.

Le ministère veut par ailleurs constituer un réseau de diagnostic de premier niveau, en étoffant les équipes des centres d’action médico-social précoce et en les dotant du matériel de dépistage adapté. « Aujourd’hui, ces pôles se consacrent au dépistage de la surdité, mais ne sont pas suffisamment mobilisés pour repérer les enfants autistes », observe-t-on dans l’entourage de Marie-Arlette Carlotti. Les missions des centres de ressources autisme, qui pratiquent dans chaque région les diagnostics complexes, seront redéfinies sur la base des recommandations formulées par la HAS afin d’y limiter l’influence de la psychanalyse. Cette discipline qui, en France, se trouve au cœur de la prise en charge des autistes, décrit leur trouble comme une « psychose infantile » liée à un trouble de la relation entre l’enfant et ses parents. Au plan international, il existe au contraire un large consensus scientifique pour définir l’autisme comme un trouble neuro-développemental assimilable à un handicap, qui requiert une intervention spécifique. En 2010, la HAS a choisi de privilégier cette seconde approche. « Mais encore aujourd’hui, on continue à employer et à enseigner des méthodes inefficaces », s’indigne Daniel Fasquelle, député UMP du Pas-de-Calais, qui va jusqu’à demander l’interdiction de la psychanalyse dans le traitement de l’autisme.

Le gouvernement espère créer une dynamique vertueuse. D’ici à 2017, l’ensemble des structures agréées de prise en charge feront l’objet d’une évaluation portant sur le taux d’encadrement, comme sur le type de thérapie pratiquée. Celles qui accepteront de promouvoir les approches comportementales et éducatives verront leurs équipes formées et renforcées. Les autres s’exposeront à un retrait d’agrément.