Sur l’avis de la CADA du 10 février 2012
En pièce jointe un avis de la CADA (Commission d’accès aux documents administratifs), du 10 février 2012, qui autorise une communication avec réserves, par l’IGAS, du rapport faisant suite à l’inspection faite par ce service de contrôle administratif, portant sur la Fédération nationale des associations d’usagers en psychiatrie (FNAPSY) durant le premier semestre 2011.
On observera que si 25 pages de ce rapport sont déclarées non communicables et si certains passages devront être occultés avant communication, le rapport dans son ensemble n’en reste pas moins communicable. On peut se douter que si ces 25 pages plus quelques passages ne sont pas communicables, c’est que l’ensemble n’est pas spécialement laudatif pour la FNAPSY, sa présidente, et son entourage.
Le CRPA va donc saisir la direction de l’IGAS à propos de cet avis de la CADA, pour avoir une copie de ce rapport. Après tout nous sommes en droit de savoir ce qu’il en est de la gestion de la principale fédération d’associations de patients psychiatriques en France qui, par ailleurs, ne doit une large partie de son existence et près de 100 % de sa réalité financière qu’aux pouvoirs publics et aux fonds publics…
Rapport de l’IGAS sur la FNAPSY, de novembre 2011
En pièce jointe le rapport établi en novembre 2011 par l’IGAS sur la FNAPSY après inspection de cette structure effectuée durant le premier semestre 2011. Le CRPA a reçu ce document par la poste le 28 février 2012, de l’IGAS, à la suite de l’avis de la CADA du 10 février 2012.
Ce rapport est clarifiant et constitue un réquisitoire accablant sur les pratiques obscures, et très douteuses de la présidente de la FNAPSY qui, depuis une dizaine d’années, dirige en l’incapacitant cette fédération, en faisant le désert autour d’elle en termes de militants. Ce rapport conclut du reste à la nécessité d’une refondation de la FNAPSY.
Nous trouvons pour notre part, pour le moins problématique et passablement scandaleux, qu’une telle structure puisse être pérennisée et subventionnée continûment malgré des constats du type de celui établi par l’IGAS, que nous rendons public dans cet article.
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